Le blog de Patrick Germain: Histoire et objets

Peut-on renoncer à la couronne de France ? Le présent ouvrage analyse cette question dont la réponse divise le mouvement royaliste en deux courants depuis la mort du comte de Chambord. Pour le premier dit “légitimiste”, la renonciation à ses droits dynastiques en France par Philippe V en 1712 pour conserver ses droits à la couronne d’Espagne n’est pas valable car contraire aux lois fondamentales du royaume. Pour le second dit “orléaniste”, cette renonciation solennelle, validée par les autorités de l’époque, pierre angulaire des Traités d’Utrecht, a exclu à jamais la descendance de Philippe V de ses droits en France.

Quelle perception en ont eu les contemporains ? Quels ont été les effets de cette renonciation au cours des siècles suivants ?

Quelle fut la situation en 1883, à la mort du dernier Bourbon de la branche aînée ?

Les héritiers dynastiques du comte de Chambord sont-ils les princes de Bourbon d’Espagne, venant aux droits de Philippe V, en leur qualité de descendants de Louis XIV ou les princes d’Orléans, à l’extinction de la branche aînée en France, en leur qualité de descendant de Louis XIII ? En cas de restauration aujourd’hui, la couronne serait-elle dévolue à Louis de Bourbon ou à Henri d’Orléans ?

Quel roi légitime pour la France aujourd’hui au cas, malgré tout fort peu probable, d’une restauration ?

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Il est peu d’évènements sur lesquels nos certitudes paraissent mieux fondées que la chute du Shah d’Iran et la Révolution Islamique de 1979. Que croyons savoir ? Un régime autoritaire, à bout de souffle, a été renversée par une révolution populaire inspirée par un religieux qui avait été accueilli par la France.

Tout le reste est passé sous silence. Passés sous silence, 2500 ans de civilisation brillante, des siècles d’humiliation et 60 ans de reconquête de fierté nationale et de progrès. L’Iran nous parait désormais n’avoir été que le pays du tchador et de la pensée unique. Ou pire, le pays où toute modernisation est impossible.

Le prince Gholam-Reza Pahlavi, frère du Shah d’Iran, a décidé de rompre le silence et de dire quel a été l’Iran au XXe siècle, marqué par la dynastie à laquelle il appartient.

Il relate comment son père, Reza Shah, puis son frère, par leur politique toujours tournée vers le progrès, ont su et pu donner à l’Iran la place qui lui revenait de droit dans le concert des grandes nations.

Mais voulait-on la paix au Moyen-Orient ? La guerre dans cette partie du monde n’arrangeait-elle pas, et n’arrange-t-elle toujours pas, certains intérêts, ceux-là même qui firent partir le Shah ?

Le prince Gholam-Reza Pahlavi a accepté de répondre à nos questions, même les plus embarrassantes, afin de rétablir la véritable histoire de son pays, dont aucun Iranien n’a à rougir.

Au fil de ces entretiens se dégage également un portrait saisissant de la vie quotidienne du Shah et de la famille impériale, ballottée des palais de Téhéran vers l’exil. Les amours, des années Fawzia aux années Soraya, la princesse aux yeux tristes, et enfin Farah, les doutes, la douleur aussi !

L’Iran impérial était un rempart contre le terrorisme international. Il a été vaincu par ces mêmes forces qui aujourd’hui au pouvoir à Téhéran sont les complices de ceux qui cherchent à déstabiliser le monde.

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Alors que la Grande Guerre fait rage, le vieil empereur François-Joseph disparait en novembre 1916 - il y a cent ans. A un moment crucial pour l’Europe, Charles de Habsbourg-Lorraine et son épouse Zita, née princesse de Bourbon de Parme, montent sur les trônes d’Autriche-Hongrie. Le jeune couple impérial va immédiatement un esprit nouveau à la double monarchie.

Avec l’ardeur de la jeunesse, leur foi en Dieu et en l’Homme, il vont tout mettre en oeuvre pour que cesse cette guerre oh combien meurtrière. Les souverains engageront une partie d’échecs à l’échelle d’un continent. Mais à leur honnêteté, alliés et ennemis, unis dans le désir d’en découdre jusqu’au boit, opposeront ruse, opportunité politique et mauvaise foi.

L’effondrement de l’empire plongera des millions d’homme dans le chaos pour longtemps. Dépossédés de leurs trônes et de leur fortune, les souverains seront exilés ) Madère où l’empereur décèdera prématurément.

Charles et Zita se sont aimés de la manière la plus simple et la plus absolue qui soit. Si leur mariage remplissait les conditions objectives d’une union dynastique, leur rencontre a été celle de deux âmes accomplissant le miracle d’une union mystique et romantique.

Cet ouvrage évoque la vie d’une femme et d’un homme d’exception dont la pureté d’âme et la dignité forcent désormais l’admiration de tous. Il permet de découvrir comment la fin de l’empire d’Autriche-Hongrie a été vécue au sein de la famille impériale et de comprendre la vison qu’elle avait d’elle-même et de sa mission.

En attente de la réédition numérique à paraitre en Novembre 2016