14/01/2022

Un Palais Rose en banlieue - Première partie


D’un Palais Rose à l’autre 



Le Palais Rose du Vésinet


En 1902, le comte et la comtesse Boniface de Castellane inaugurent la demeure fastueuse que l’argent de la comtesse, née Anna Gould, a pu permettre de construire. L’histoire du couple Castellane et du Palais Rose de l’Avenue du Bois, aujourd’hui, l’Avenue Foch, est bien connue. L’extravagance du comte et les déboires du couple firent de ce rêve une coquille sans objet. En 1968, les héritières d’Anna Gould, devenue duchesse de Talleyrand-Périgord, Mme Bertin, la Comtesse de Caumont La Force, la duchesse de Mouchy, et la comtesse de Bartillat, toutes descendantes de la duchesse de Sagan, née Dorothée de Biron, mirent en vente la demeure jugée impossible. Le palais fut démoli en 1969, puis remplacé en 1974 par un immeuble de luxe dont on a pu dire “qu’il ne se distingue en rien des nombreuses réalisations de grand standing des années 70, dont la sobriété tend à l’indigence.”


Mais il existe un autre Palais Rose, construit à la même époque, et qui lui est encore debout.  Voici son histoire.



Le Grand Trianon


Un armateur dénommé Arthur Schweitzer, cousin du célèbre Dr Schweitzer, et son épouse se sont portés acquéreur le 25 novembre 1899 d’un terrain situé sur le territoire de la commune du Vésinet, alors en Seine et Oise, ayant une superbe vue sur le les lac des Ibis et la Grande Pelouse. En 1900, il se portèrent acquéreur d’un terrain adjacent et décidèrent de faire construire une demeure, inspirée directement du Grand Trianon de Versailles.  





Le Palais Rose peu de temps après sa construction 


Ils avaient peut-être eu connaissance de la demeure construite pour les Castellane, qui faisait grand bruit. Ils avaient peut-être été reçus chez eux. On ignore la date exacte de la construction de la maison, pas encore appelée le Palais Rose. Les Schweitzer n’eurent pas le loisir d’en jouir beaucoup car il furent déclarés en faillite. Le 19 juillet 1906 la propriété fut vendue aux enchères. Ratanji Jamsetji Tata, un industriel indien, philanthrope et amateur d’art, s’en porta acquéreur et selon la légende paya avec le prix de la vente de deux perles et d’une émeraude. Ratanji Jamsetji Tata est le fondateur de la puissance économique que représente Tata Sons Trust en Inde, une des plus grandes fortunes du pays qui à Bombay seulement compte plus de 38 milliardaires en dollars. 



Sur Ratanji Jamsetji Tata


Etrangement, on ne connait pas le nom de l’architecte et encore moins de l’entreprise qui bâtit la maison. S’agit-il d’un pastiche ou d’une copie ? Un peu des deux probablement. 


Le bâtiment est fidèle au Grand Trianon en ce qui concerne la façade principale à l’est donnant sur le lac: même plan rectangulaire avec deux avancées latérales, même nombre de marches pour conduire aux neuf portes cintrées séparées par des pilastres d'ordre ionique en marbre rose (jumelés aux extrémités), même entablement surmonté d'une balustrade de pierre. 

Il est moins fidèle pour le reste, notamment sur la façade postérieure, à l’ouest, sur laquelle donne l'étage bas, invisible depuis la grille d'honneur, abritant à l'origine les espaces réservés au service, les cuisines, lingerie, chaufferie, chambres de domestiques. La façade 


Ouest n'a donc rien à voir avec le Grand Trianon; elle est percée de grandes baies rectangulaires moins hautes que les arcades cintrées de la face antérieure, ce qui a permis la création d'un attique, occupé par des ouvertures en trompe-l'oeil remplies d'un motif de guirlandes de fleurs.


Le rez-de-chaussée haut comprenait les pièces d'apparat, donnant sur le lac : une galerie d’entrée avec d’un côté grand salon, petit salon et de l’autre côté salle à manger, bibliothèque. La partie Nord contenait l'appartement privé du propriétaire: chambre, boudoir, salle de bains. Le milliardaire indien, ayant ses centres d’intérêt dans l’Empire britannique, n’y vint jamais et deux ans après accepta de le vendre.



Le palais Rose que vit Montesquiou


Commence alors la fabuleuse histoire du Palais Rose. 




Le comte Robert de Montesquiou par Boldini


Le 29 octobre 1908, le comte Robert de Montesquiou l’achète sur un coup de tête. Il a raconté lui-même l’histoire de son coup de foudre

« Une heure après, notre voiture débouchait par une de ces allées de nécropole, qui, sans doute pour donner raison à mon rapprochement avec le Taj-Mahal, se multiplient dans cette localité sédative et désaffectée, dans une vaste et belle prairie, au fond de laquelle s'élevait la maison-fée. Et c'était bien le rez-de-chaussée en marbre rose, s'ouvrant sur un perron presque aussi grand que la demeure, et jetant au-devant des êtres de rêve, qui semblent toujours prêts à en descendre, un tapis rectangulaire à fond de gazon, à bordure de roses, au centre duquel une fontaine récite perpétuellement les vers cristallins de Baudelaire : O gerbe épanouie  /  En mille fleurs...  /  Retombe en une pluie  /  De larges pleurs.

Alentour un gravier perlé, pas tout à fait de perles prises à l'écrin du rajah, mais de jolis petits cailloux, dont pas un ne dépassait, sages comme des images; à gauche, des pins parasols ; à l'arrière, de la verdure, un enchantement.

Je gardais le silence, devant la grille, composée d'autant de fois l'épée flamboyante du Paradis-Perdu qu'il y avait de barreaux. Les volets clos indiquaient l'absence. Seul, un ménage, d'aspect rébarbatif, qui paraissait devoir être de gardiens ou de jardiniers, rompait l'harmonie, moins par des paroles qu'avec son aspect. Je fus sur le point de leur jeter mon cœur par-dessus les épées flamboyantes, mais j'en fus empêché par cette certitude que non seulement ils l'accueilleraient sans sympathie, mais que, soucieux de leur devoir, en présence de ce corps étranger dérangeant la symétrie du spectacle apprêté par eux, ils me feraient dresser un procès en contravention. Je fis quelques pas, puis je me préparai à remonter dans ma voiture, avec cette plénitude, à la fois, et cette mélancolie que laisse la vue du bonheur, inemployé, d'un autre. 



Le palais Rose côté jardin


La femme que j'avais aperçue, errante dans l'enceinte close, en était sortie, et causait avec mon chauffeur ; l'ange domestique, préposé à la garde d'un tel Eden, laissant ses épées plantées dans le sol, daignait s'entretenir avec les automédons du pétrole ! quelque chose avait bougé dans le destin. Cette créature n'était pas seulement le garde angélique, c'était aussi Eve, peut-être même le serpent. L'instant d'après, j'étais moi-même de l'autre côté de la grille ; l'instant suivant, j'étais dans ses murs, et, ces deux instants passés, tout était à moi…Si cette maison, qui n'est pas à vendre, et que d'ailleurs mes moyens modestes ne semblent guère me mettre en état d'acquérir, si cette maison improbable, impossible, et pourtant réelle, n'est pas à moi demain, je meurs !”

 


L’autre côté jardin


Cette déclaration finale, bien dans le genre du poète était excessive, mais sincère. Il ne mourut donc pas. Et en signe de bonne santé, il acheta une parcelle boisée contigüe, où il put s’adonner à l’art des jardins. 


La "Gazette illustrée des amateurs de jardins”, en 1913,  décrit ainsi la propriété:


"Une demeure unique, aussi unique dans son genre que l'était dans le sien le Pavillon des Muses… Sans doute avait-elle été construite pour lui  (Montesquiou) par la main des bonnes fées qui ont toujours veillé sur sa vie. Non loin de la gare du Pecq, dans la partie la plus silencieuse et la plus verdoyante de la plaine qui s'étend de Paris à Saint-Germain, c'était, développant ses terrasses et ouvrant entre des pilastres de marbre rose les fenêtres à plein cintre de son ample façade sur le miroir d'eau d'un lac, un palais d'un seul étage et rappelant, dans ses grandes lignes autant que par les détails de son ornementation, le Grand Trianon. C'était, ou plutôt, ce devint le Palais rose.
Du côté du lac, le terrain, entièrement découvert et montant en pente douce jusqu'au large perron, forme un triangle à la pointe abattue qu'entoure, dissimulant les grilles qui lui servent de clôture, une épaisse haie d'arbustes; tandis que par derrière, communiquant à la terrasse par des degrés aux rampes de balustres flanqués de vases, s'étend, de plain-pied, le parc séparé, d'un côté, de la terrasse par un groupe de pins dont le port sauvage contraste étrangement et délicieusement avec le caractère raffiné de l'architecture. Une allée ombreuse en fait le tour; des pelouses plantées d'arbres aux troncs habillés de lierre ou de rosiers grimpants y sont disposés symétriquement, étalant sur le sol comme une suite de carpettes de velours vert d'où les murs blancs du palais et des communs, les piliers couverts de rosiers de la véranda, les socles de pierre ou de porcelaine des vases disposés ici et là avec un sens exquis de l'effet décoratif, surgissent baignés d'ombre ou de soleil.
Mais le trait dominant des jardins du Palais rose, ce qui leur donne leur charme et leur séduction, ce sont les deux larges allées qui les traversent, se croisant à angle droit et à la jonction desquelles s'élève le temple octogonal formé de colonnes et de piliers carrés, tous cannelés, sous le dôme duquel est placée la célèbre vasque qui faisait naguère, moins décorativement et moins magnifiquement, il faut bien le dire, l'orgueil du Pavillon des Muses. L'adorable décor de jardin ! Si évocateur des splendeurs et des grâces du passé ! De tous les points du parc, on l'aperçoit... on le devine; mais c'est, lorsque, en droite ligne, on le voit de l'extrémité des allées qui y conduisent et qui, avec leurs murs de charmilles bien taillés et le tapis vert, tout uni, qui en occupe le centre entre deux chemins soigneusement gravillonnés, que l'impression est la plus enchanteresse.
Est-il rien qui se puisse harmoniser mieux avec les verdures que des colonnes blanches ?



Le Temple d’Amour


Si l'on s'approche l'on distingue mieux, peu à peu, l'ordonnance de celles qui composent le Temple de la Vasque. La lumière se joue avec tendresse au bord des cannelures, sur les méplats et sous les moulures de l'entablement où se lit cette inscription FONS VOLUPTATIS FUIT. Au faîte alors du dôme à huit côtés, que ses arêtes très adoucies font ressembler à une coupe renversée, l'on discerne un vase, ou plutôt un brûle-parfums, où tremble sans jamais se consumer une flamme de pierre.
Entre les colonnes, se creuse, entre la ceinture de ses puissantes moulurations, la vasque. 
LA VASQUE ? ”la plus belle baignoire du monde", dit son heureux possesseur et qui représente la baignoire, l'unique baignoire du Palais de Versailles au temps du Roi Soleil et de Louis le Bien-Aimé. Elle se trouvait placée dans l'appartement des Bains, c'est-à-dire au rez-de-chaussée, au-dessous de la Galerie des Glaces, dans la pièce à gauche de celle de l'angle quand on regarde le Parterre d'Eau. Taillée et fouillée dans un bloc de marbre rose de douze mille kilogrammes et qui en devait bien peser une quarantaine de mille avant d'être creusé, elle servit à Madame de Montespan; puis sous le règne de Louis XV, une fois transportée à l'Ermitage, peut-être à Madame de Pompadour qui l'avait transformée en bassin. Du moins, on se plaît à l’imaginer.”


"Elle est octogone, a trente-deux pieds de circonférence et trois et demi de profondeur. Il règne tout autour une espèce de banc et l'on descend dans cette baignoire par trois marches qui y sont pratiquées très artistement". Enfin, d'après des papiers du temps, il est établi qu'en 1673 les trois marbriers qui y travaillèrent touchèrent plus de 9 000 livres après en avoir touché 1 000 en 1672, et qu'en 1671 une somme de 15 000 livres fut inscrite au budget de Versailles pour l'achèvement de cette cuve.”  (Gazette d'Utrecht du 6 février 1750) 



La vasque


En 1900 elle fut achetée par Robert de Montesquiou qui la fit installer au Pavillon des Muses, s’attirant les louanges de tous. Devenu propriétaire du Palais Rose, Montesquiou y transféra la vasque.


“Transportée, elle aussi, comme une plume, des hauteurs de Neuilly au val du Vésinet, j'en fis le centre de mon beau jardin, et son point de mire, l'abritant d'un temple du genre de celui de l'Amour, au Petit Trianon, et que je faisais supporter avec huit belles colonnes cannelées, de noble ordonnance. L'onde y pleurait, y jouait et, le soir, l'électricité, emprisonnée sous la coupole, faisait apparaître, au centre de ce paysage, comme un kiosque lumineux, soutenu par huit colonnes d'ambre. »


Du château de Versailles, la Vasque avait été transportée à l’Ermitage, propriété offerte par le roi Louis XV à Madame de Pompadour. D’une favorite à l’autre ! Elle ne fut plus une baignoire dans un appartement royal mais un bassin dans un jardin. Retournée dans le domaine royal, l’Ermitage fut offert par Louis XVI au comte de Maurepas, pour sa durée de sa vie. En 1781, la propriété et la vasque furent données à Mesdames Adélaïde et Victoire, tantes du roi. A la Révolution, le tout fut vendu comme bien national. Après bien des propriétaires, malgré les injures du temps, malgré des destinations de la propriété peu conformes à sa royale origine, la vasque faisait toujours, à la fin du XIXe siècle, l'ornement des jardins de la propriété des soeurs auxiliatrices du Purgatoire. Montesquiou apprit son existence et s’en porta acquéreur. Un second voyage s’en suivit de Versailles à Neuilly, dans la résidence du comte, dans son hôtel particulier dit le “Pavillon des Muses”. Mais ce ne fut pas son dernier voyage.


“Sur le boulevard Maillot, devant une grande demeure aux fenêtres surmontées de bas-reliefs clodionesques, des échafaudages faits de madriers énormes sont disposés de manière à établir une sorte de pont roulant au-dessus de la grille d'autour.

Au long du trottoir, un camion dételé, attend.

Des badauds, intrigués, s'arrêtent, regardent, s'interrogent, cherchent à s'expliquer la manœuvre des ouvriers qui placent des rouleaux, assurent des cordages. Après des efforts multiples, une chose étrange est hissée, un bloc de marbre au dessus veiné de rose, et dont des amorces de tuyautage en plomb pendent brisées et tordues.

Il a fallu deux jours pour faire passer cette lourde machine du jardinet où elle était entourée d'un treillage peint en vert sur le camion qui l'emporte au Vésinet.

Derrière les rideaux quadrillés de la salle à manger du rez-de-chaussée, un visage à moustaches noires, à front haut sous des cheveux crépus, est collé aux vitres, attentif ; M. de Montesquiou, qui abandonne son Pavillon des Muses pour une résidence plus lointaine et plus solitaire au Vésinet, regarde avec émotion partir la baignoire en marbre rose de Madame de Montespan qui avait été achetée pour lui, à Versailles, par son ami très cher, endormi maintenant au tombeau.” (Gil Blas, n°11903, 11 septembre 1909.) 



La vasque retourne au château de Versailles


Vint enfin le dernier voyage, à la mort de Montesquiou, son légataire, la vendit en 1923 au  château de Versailles, son lieu d’origine, où elle se trouve encore, installée dans l’Orangerie. 


La Vasque aujourd’hui


Robert de Montesquiou ? Nom illustre, ascendance prestigieuse, poète décadent, mondain effréné, archétype du dandy français au début du XXe siècle. Mais s’il reste quelque chose de lui aujourd’hui, ce n’est pas grâce à son talent, mais à celui de son ami, Marcel Proust.

Il ne lui manquait qu’une demeure extravagante, à la croisée du Grand Siècle et de la monomanie fin de siècle, qui voulait que chacun eût son Trianon, grand ou petit. 








L'intérieur du Palais Rose


Que reste-t-il de l'oeuvre de Montesquiou ? Rien ou presque. Qui lirait aujourd’hui “les Chauves-Souris, 

Clairs Obscurs” ou “ Les Hortensias bleus” ou encore “Les Perles Rouges” ? Personne.

On ne présente pas les Montesquiou-Fézensac, première famille du Gers, l’une des plus grandes du sud-ouest, liée à la monarchie d’Ancien Régime, comme à l’Empire. “Maman Quiou”, la gouvernant du roi de Rome, est son arrière-grand-mère. Comme elle l’est aussi d’Elisabeth de Caraman-Chimay, comtesse Greffulhe, et de madame Giscard d’Estaing.



Elisabeth de Caraman-Chimay, comtesse Greffulhe 


Le cousinage du comte est donc illustre, Rochechouart de Mortemart, Gramont, Pozzo di Borgo et à travers eux, toute l’aristocratie française. Est-ce son talent qui fut apprécié par ses contemporains ? Est-ce l’esthète mondain ? Il eut des ennemis mais il eut aussi beaucoup de vrais amis qui le soutinrent comme Paul Verlaine, Anatole France, les Frères Goncourt, Lecomte de Lisle, Gabriele d’Annunzio et tant d’autres. Il sut reconnaître et encourager le talent de Mallarmé ou de Debussy. Il était un des hommes les plus en vue de la société. On peut imaginer que tout Paris qui comptait avait été reçu au Palais Rose.

 



L’entrée du Palais Rose


Marcel Proust ne pouvait pas ne pas rechercher son amitié. Ils avaient en commun leur homosexualité, leur sens esthétique, leur talent alambiqué mondialement reconnu pour l’un, oublié pour l’autre.  



Marcel Proust par Jacques Emile Blanche


Robert de Montesquiou introduisit Marcel Proust dans le grand monde et lui fit approcher celles qui devinrent dans son oeuvre la duchesse de Guermantes. Robert de Montesquiou ne fut pas Swann, avec lequel il partageait sa grande culture, mais le baron de Charlus, l’aristocrate au coeur de rosière dépravée. 

 


Robert de Montesquiou à gauche à qui on présente un caleçon avec des chauves-souris

vu par Sem.


Il semble qu’il n’en ait pas été ravi. Mais qui ne se souvient de Charlus ? 


“On aurait cru voir s'avancer Mme de Marsantes, tant ressortait à ce moment la femme qu'une erreur de la nature avait mise dans le corps de M. de Charlus. Certes cette erreur, le baron avait durement peiné pour la dissimuler et prendre une apparence masculine. Mais à peine y était-il parvenu que, ayant pendant le même temps gardé les mêmes goûts, cette habitude de sentir en femme lui donnait une nouvelle apparence féminine née, celle-là, non de l'hérédité mais de la vie individuelle.” (Marcel Proust - Sodome et Gomorrhe)


Proust et lui furent très amis avec des orages, des fâcheries et des réconciliations et ce jusqu’à sa mort en 1921.

Robert de Montesquiou et la vasque disparus, on pouvait imaginer un destin de belle  endormie pour le Palais Rose. Il n’en fut rien.



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